Il est des jours qui commencent comme le pire jour de votre vie avant de se révéler être le plus beau. Bien sur mon histoire ne se déroule pas en un seul jour mais c’est en ces dernières 24heures que je puise cette joie qui me fait vivre.
Mais je manque à tous mes devoirs ! Je me nomme Cléophée et je suis une jeune humaine normalement constituée et âgée de 16 ans. Rien de bien original ! Ce qu’il y a de vraiment passionnant, en fin de compte, ce n’est pas moi mais « lui ». Ainsi s’appellent en général les amoureux inavoués des jeunes filles hystériques.
Mais lui s’appelle Brian. La 1ere fois que je l’ai vu il venait d’emménager à coté de chez moi, c’était il y a 12 ans jour pour jour.
Il faut savoir que je suis assez extravertie et assez sure de moi, mais en face de lui, je crois que personne ne sais être aussi maladroite et stupide que moi ! Je suppose que c’est à cause ses yeux : bleus et verts. Vous savez comme la couleur de la mer, tantôt calme et rassurante, tantôt remuante et sauvage. Parfois il m’arrive de m’y noyer sans qu’il le sache vraiment. Et puis il y a sa voix, toujours douce mais décidé, comme si lui seul savait vraiment ce qu’il voulait, comme si nous n’étions là que pour l’aider dans sa tache. Ce qui en un sens pourrait être vrai.
Mais comme je vous l’ai dit c’est impossible pour moi de l’approcher sans provoquer une catastrophe me rendant ridicule. C’est pour ca qu’il ne me connait pas tellement bien au fond.
C’est ce matin avec dès mon réveil que j’ai compris que la journée commençait très mal. En effet je suis arrivée en cours de chimie avec une demie heure de retard et je du supporter pendant la demie heure suivante les remontrances de ce dragon qu’est mon professeur, ce qui provoquât les rires de toute les classe. La journée n’est pas allée en s’arrangeant car en gym je me suis tordu la cheville. Comme par hasard ce fut Brian qui du m’accompagner.
Voyant là l’occasion de lui avoué mes sentiments, ce à quoi je m’étais résolue la veille, je m’assis à coté de lui avant de commencer ma révélation :
« Je voulais te dire qu’en fait je…
-AU SUIVANT !! »
Voila comment se faire couper l’herbe sous le pied ! C’était l’infirmières qui venait de m’appeler.
Bref après cette journée pluvieuse et remplie d’autres accidents humiliants comme mon indigestion et la perte de mon portable je suis rentrée en bus et comme Brian est mon voisin direct je du remonté de l’arrêt de bus à chez moi à coté de lui.
Comme j’étais en larmes je me voyais mal engager une conversation avec lui : ma journée avait déjà été assez affreuse. Ce fut donc lui qui commençât :
« Cléo ? Commençât-il avec cette voix que prennent les gens pour consoler. Tu voulais me dire quoi à l’infirmerie ?
-que je t’aime voila !
-pardon ? »
Ca y est je venais de gâcher la seule chose qu’il me restait, tout ca a cause de mon sal caractère. Voyant qu’il ne réagissait pas j’eu l’espoir qu’il n’a pas compris et sans réfléchir je lançasse une phrase totalement idiote. La 1ere chose qui me vint à l’esprit.
« De quelle couleurs sont tes chaussettes ? »
Je crois que je touchais la folie pure, mais après tout j’étais vraiment minables, alors autant faire les choses jusqu’au bout.
« Les miennes sont bleues !! Hurlais-je alors, au comble du désespoir.
-moi aussi… lâchât-il enfin »
Il devait me prendre pour une cinglée. Je le regardasse un long moment sans trop savoir quoi faire. J’avais devant moi la personne à laquelle je tenais le plus au monde et je venais de la perdre.
« Je suis ravie qu’on a les même chaussettes criais je enfin ! Que c’est touchant ! »
Sans dire un seul mot il souleva le bord de son pantalon et c’est alors que je vis que ces fichus chaussettes étaient grises…
(Voila j'espere que la chute est assez claire, c'est ma 1ere nouvelle alors bon elle est pas super quoi ^^')