Nostal'gie

<< Par une nuit noire, aux alentours de minuit, un cri aigu et court retentit et résonna dans toute la maison. En sueur, l'auteur décida de se lever, le sommeil lui était désormais introuvable. Elle descendit puis hésita un instant, se retournant elle se décida à résoudre son problème car comme l'on dit, aux grands maux les grands remèdes.
Déjà deux semaines qu'elle se sentait seule, incroyablement seule... Le fait d'y penser la faisait déjà pleurer. Elle se couvrit un peu et sorti, au contact des flocons de neige qui tombaient sur elle, elle frissona, c'était un peu pour ça qu'elle avait décidé de revenir ici. Sa terre natale d'où elle avait été chassée. Mais son pays d'acceuil n'avait rien d'égal à ce lieu qui l'avait vu naître. Et malgré les dangers auxquels elle s'exposait en revenant ici, elle s'y sentait bien. Pourtant, elle n'y était pas revenue de son plein gré. C'était la douleur qui l'avait poussée à revenir ici. La douleur qui l'emprisonait en elle même. La douleur qui était engendrée par ces autres lieux qu'elle avait habité pendant des années sans jamais s'y attacher. Sa terre d'acceuil rassemblait trop de souvenirs, de sa vie passée, de ses joies avec ses amis, avec son Ange... C'était aussi cette douleur qu'elle fuyait. Mais comme le prouvaient ses rêves et insomnies fréquentes, même le fait de changer d'air, de pays, n'effacerait jamais ces souvenirs, eux qui se voulaient pourtant heureux... Des éclats de rires, des plaisanteries, des soirées entières passées à rever... Mais des larmes aussi, suivies, obligatoirement par le réconfort, celui que son Ange lui apportait. Car il avait toujours été là pour elle. Et maintenant elle le fuyait... Sans surprise quelconque, elle sentit des larmes chaudes couler le long de ses joues. Courrir, elle allait courrir maintenant qu'elle pleurait, c'était à présent son seul moyen d'évasion, après avoir détruit son corps et sa santé dans ses moment de déprime, maintenant elle courait, une façon de se faire du bien, après tout ce mal...
Après quelques kilometres, comme à chaque fois, elle ne pleurait plus, mais cette nuit, elle s'était décidée.
Elle ne voulait plus oublier, il était temps de rentrer, de retrouver l'Ange si cher à son coeur, et qui lui manquait tant depuis ces quelques jours déjà... >>



Texte écrit le 06 juillet 2006. ca date, et aujourd'hui je vois ca de loin, en me félicitant d'en avoir fini...