Transhumance II

Transhumance II

Avec chaque heure s’enfuit la fureur.
Avec chaque heure s'intensifie la douleur.
Et les flammes grondent, elles enrôlent mon cœur,
Et purifient mon esprit de ses âpres peurs.

Et je souffre, sous sa moiteur,
Souvenir, irradiant mon âme.
Car j’ai brûlé ses ailes et soudoyé sa flamme.
J’ai tué de sang froid l’avatar de l’ardeur.

Et dans le noir de mon inconscient.
Se dessine en lettres rouges ardemment.
La sentence implacable, sans possible erreur.
Je n’ai plus à présent le droit au bonheur.

J'ai beau chercher, je n'ai rien à redire, très beau texte, très riche.. Très froid et à la fois tellement proche du lecteur. Tout simplement bravo !

Merci