Y a rien de plus vain que la poésie ( ) mais je me souviens d'un truc que j'ai écrit pour mon cours de litt. du 19ème (je vous le transmets de mémoire, je suis au taf, là). Ca vous fera de la lecture... hop, hop.Danse sans moi demain : je suis trop las, sais-tu,
Des pourpres et des gris, des fumées, des éclats
De rire ou de couleurs, des sarabandes ; las
Des rondes infinies. Je ne supporte plus
La sueur et les cris, le flux et le reflux
Des hommes. Cette nuit, opéra d'outre-tombe,
Est la dernière nuit. Enfin le masque tombe.
Parle-moi de tes jeux, je ne t'écoute plus.
Danse mais n'attends pas d'autres tours de folie,
Le vert des grands canaux sans cesse m'indispose
Tout comme les pantins et les chansons ; j'oublie
Les regards sous les loups, l'ombre des velours roses,
La fureur des flacons, le poison et la lie,
Si tu savais comme j'envie ceux qui reposent !
On avait pas mal de contraintes pour écrire notre poème et si ce genre de joyeusetés intéresse quelqu'un, je peux toujours retrouver ça. Mais c'est toujours plus facile de contourner les règles quand on les maîtrise parfaitement.