blondin Poète
Nombre de messages : 27 Age : 35 Localisation : .....à l'ouest..... Date d'inscription : 02/07/2006
| Sujet: Solitude Dim 2 Juil - 18:23 | |
| SOLITUDE
Ce soir, triste soir, ce soir elle ne s'endort, Les perles de cristal roulent et pleurent son mal, Coule la sève de son âme, pâle, sale.
Blême et pâle ectoplasme se pâme et se tord. Âge d'or pour son corps, âge fou pour cœur, Ce fauve de fer le perce, folle fureur.
Ce soir, sombre soir, elle pleure sa solitude, Seules ses larmes la caressent, la dénudent, Seules ses larmes consolent, sans lui, son cœur.
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Othilie Webmaster
Nombre de messages : 181 Age : 31 Localisation : Gard (30) Date d'inscription : 15/04/2006
| Sujet: Re: Solitude Lun 3 Juil - 0:59 | |
| Ah, la solitude, joli thème et bien trouvé, encore une fois bravo | |
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oxymore Ecrivain Modo
Nombre de messages : 90 Age : 32 Date d'inscription : 11/05/2006
| Sujet: Re: Solitude Lun 3 Juil - 19:31 | |
| J'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup... Une ambiance étrange, intrigante. des mots bien choisis, un rythme sûr... voilà quoi, ne t'arrête pas, ton thème est bien ressenti est exprimé..
*Tay, qui bugg même au cyber* -_- | |
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blondin Poète
Nombre de messages : 27 Age : 35 Localisation : .....à l'ouest..... Date d'inscription : 02/07/2006
| Sujet: Re: Solitude Lun 3 Juil - 20:28 | |
| Bonjour Merci c'est gentil ... Mais en fait j'ai continué sur ce thème, et j'ai finalement fait un tout de trois poèmes... Ttrois tableaux pour le même constat en quelque sorte...
SOLITUDE
I
Ce soir, triste soir, ce soir elle ne s'endort, Les perles de cristal roulent et pleurent son mal, Coule la sève de son âme, pâle, sale.
Blême et pâle ectoplasme se pâme et se tord. Âge d'or pour son corps, âge fou pour cœur, Ce fauve de fer le perce, folle fureur.
Ce soir, sombre soir, elle pleure sa solitude, Seules ses larmes la caressent, la dénudent, Seules ses larmes consolent, sans lui, son cœur.
II
Le soleil se couche, son cœur reste en éveil. L'astre d'or est las, sa carcasse le retient, Le ligote ici bas dans un semi sommeil.
Douloureuse léthargie d'un âge étourdi, Pris au piège, englué dans la toile infinie, Ses doigts n'accrochent la mort, prisonnier de vie.
Son cœur écorché, est sourd aux luminescences, Sans ceux qui sont son sang, sont asphyxiés ses sens. Faucheuse, viens ravir un vieillard sans les siens
III
Dans l'immensité bleue, océan de nuages, Nébuleuse éblouie, dame blanche infinie, Lumineuse, éthérée, envoûtante et volage.
En son île exilée, il est seul, désolé. Il détient, seul, les clefs offrant le paradis, L'énigme du bonheur en son cœur est enfouie.
La valse des nuages en seule compagnie, L'éternité ternie pour tenter d'accepter. La solitude tue. Tout n'est rien sans aimé.
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